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Ce post s’inspire de l’article intitulé similairement et édité en date du 25 novembre 2021 par How I met your planet que je remercie de me fournir matière à nourrir cette section de mon blog. Les conseils prodigués dans ce contexte s’adressent tant à des personnes actives professionnellement parlant et qui cherchent à réorienter leur carrière qu’à des candidats sans emploi au bénéfice (ou non) de l’assurance-chômage et qui souhaiteraient s’insérer (ou se réinsérer) professionnellement.

Les 10 prochains conseils choisis par „How I meet your planet‟ ne sont bien évidemment pas à considérer comme étant l’unique solution permettant de réussir son entretien d’embauche, mais ils sont très pertinents et permettent de fixer un semblant de structure sur laquelle le candidat pourra s’appuyer (en plus du contenu de sa lettre ou de son mail de motivation, ainsi que de son CV et de ses compétences) afin d’appréhender son entretien d’embauche de manière sereine.

„How I meet your planet‟ conseille en premier lieu de n’envoyer des dossiers de candidature qu’aux entreprises qui « plaisent vraiment (au candidat) ». Le conseil est bien évidemment pertinent, partant que si l’activité pratiquée par l’entreprise en question plaira au candidat, ce dernier se sentira plus à l’aise à l’entretien et il sera également certainement plus enclin à effectuer les recherches nécessaires sur l’entreprise afin d’au mieux préparer son entretien d’embauche. Toutefois – et je parle ici de ma propre expérience professionnelle – on peut parfaitement postuler auprès d’une entreprise exerçant à des lieux de ce pour quoi on s’est formé et être embauché, mais il est vrai que l’adaptation aux tâches définissant son cahier des charges en tant que collaborateur d’une entreprise se fera plus aisément dans un contexte qu’on connaît, qu’on apprécie et que l’on souhaite intégrer. „How I meet your planet‟ argumente cette idée en indiquant que postuler auprès d’entreprises qu’on ne connaît pas et/ou dont le domaine d’activité ne nous motive pas nécessairement peut également obliger le candidat à générer une candidature standard et sans relief qui n’intéressera aucun recruteur et qui fera perdre beaucoup de temps au collaborateur en recherche d’emploi, ce qui est juste (n’oublions pas qu’un recruteur évacuera beaucoup plus facilement une candidature standard qu’une offre de services percutante et riche d’arguments pertinents). À nouveau, je m’opposerais partiellement à cet argument en arguant qu’on peut choisir de postuler auprès d’une entreprise parce qu’elle représente une assurance financière et/ou simplement parce qu’elle est une entreprise étatique qui – à moins d’une faute dite grave – ne congédiera que très rarement un collaborateur. Je n’aurais personnellement aucun problème à comprendre qu’on fasse le choix de l’assurance de l’emploi – donc du salaire – avant celui de l’adhésion idéologique dans une recherche d’emploi (a fortiori si on est au bénéfice de l’assurance-chômage).

Toujours dans la même optique „How I meet your planet‟ suggère aux candidats en recherche d’emploi de postuler auprès d’entreprises qui évoluent dans un domaine d’activité qui plaise au candidat et – dans le meilleur des cas – qui servent une cause sociétale que le candidat souhaite défendre et qui corresponde à sa vision du monde, des êtres humains et des relations qui devraient exister entre ces derniers. Je partage ici également totalement cette manière de voir les choses, mais comme indiqué précédemment, je resterais ici plus prudente, car si on ne sélectionne que ce type d’entreprise, peut-être qu’elles n’auront pas nécessairement de poste à repourvoir et faire fi des autres opportunités d’emploi présentes sur le marché en ne se basant que sur cet argument peut signifier une prolongation de l’état de chômeur – ou de demandeur d’emploi – du candidat ce qui ne saurait clairement servir sa cause : il faut certaines fois savoir opter pour une solution non nécessairement idéale, mais qui pourra simplement (et peut-être que temporairement) permettre de quitter son état de chômeur (d’ailleurs quel ORP permettrait qu’un candidat refusât un emploi sur seul prétexte qu’il ne servît pas une cause reconnue comme « idéale » par ce dernier ?…). Mais il est évident qu’il sera plus agréable de travailler au sein d’un organisme dont on partagerait les valeurs et la mission, pour la simple raison qu’on intégrera ainsi beaucoup plus facilement l’équipe en place et qu’il sera ainsi également beaucoup plus facile pour le candidat de s’épanouir au sein de son nouvel environnement professionnel ce qui profitera indéniablement tant au candidat qu’à l’entreprise qui l’aura recruté.

Recherche d’emploi

Pour attirer l’attention des recruteurs, on soignera tant l’argumentaire de sa candidature que le contenu et la mise en page de son CV. Attardons-nous quelques instants sur ce dernier point. Soigner son CV jusque dans le moindre détail permettra à son profil de sortir du lot et assurera au candidat d’être invité à un entretien d’embauche. Le CV devra donc être adapté à la fiche de poste concernée, particulièrement si ce poste implique que seule une partie des compétences du candidat soient mises à contribution.

À ce sujet, „How I meet your planet‟ conseille de mettre en avant dans son CV « des expériences ou des compétences – hard (skills) comme soft skills – recherchées par l’entrepris tout en gardant un CV épuré et agréable à lire ». (Pour toute question relative à la manière de rédiger et/ou de mettre en page un CV, nous renvoyons le lecteur à d’autres sources, telles que ses relations, son ORP [s’il est au bénéfice de l’assurance-chômage], des entreprises spécialisées en la matière…).

Présentez toujours un CV épuré et lisible

Plus loin, „How I meet your planet‟ souligne que Les engagements personnels ont totalement leur place sur le CV, d’autant plus quand vous postulez pour rejoindre une entreprise à impact : cela en dira beaucoup sur votre personnalité. Par engagements personnels on comprendra la section loisirs et engagement social et/ou sociétal du CV. Il est vrai qu’un employeur appréciera tout particulièrement d’avoir au sein de son équipe des collaborateurs qui ont une vie sociale riche en dehors du travail et qui plus est s’engagent à des postes à responsabilité dans les activités collectives qu’ils pratiqueraient durant leurs loisirs : ceci dénote d’un intérêt pour le groupe, pour ses semblables et est un parfait garant de l’aptitude du candidat à évoluer au sein d’un ensemble tel que l’est nécessairement une entreprise. Le candidat démontre ainsi qu’il connaît – consciemment ou non – la notion de dynamique de groupe et qu’il maîtrise ses différentes composantes qui ne manqueront pas de se faire jour à ce nouveau poste.

« Faire preuve d’audace (afin de) décrocher (son) entretien d’embauche » est également un conseil pertinent sur lequel „How I meet your planet‟ insiste et avec raison. Pour ce faire, il est conseillé d’envoyer une offre de services spontanée à des entreprises qui intéresseraient le candidat : en effet, le profil proposé par ce biais-là peut s’avérer intéressant pour bon nombre d’entreprise et déboucher sur un engagement. „How I meet your planet‟  préconisent également d’ajouter à ses contacts LinkedIn les recruteurs et CEO des organisations qui plaisent au candidat, ce dans le but de maximiser les chances d’obtenir un premier entretien : excellent tuyau !

„How I meet your planet‟ poursuit sa réflexion sur la préparation de l’entretien d’embauche : étape cruciale pour l’obtention d’un poste, car c’est à ce moment-là que l’entreprise prendra véritablement la mesure du candidat à l’embauche. L’entretien permet de vivre le candidat en direct et de savoir – dans un premier temps – s’il est sympathique, s’il a la conversation facile, s’il est intelligent, s’il est en mesure de suivre le flux d’une conversation… et mille autres choses qui ne figurent ni dans un CV ni sur un compte LinkedIn, ni sur un site portfolio.

Le conseil suivant porte sur la préparation de l’entretien d’embauche, car oui ! un entretien d’embauche se prépare. Avant de vous rendre à l’entretien d’embauche vous aurez pris la peine de vous renseigner davantage sur l’entreprise que ce que vous n’aurez peut-être déjà fait lors de la préparation de votre candidature. On n’oubliera pas non plus – et c’est là le point crucial qui intéressera le recruteur – de préparer une liste d’arguments soulignant la plus-value que vous-mêmes en tant que candidat pourrez apporter à l’entreprise. Il faut à ce stade être capable de mettre en regard ses compétences et pourquoi pas ses objectifs avec ce que fait l’entreprise, ce qui caractérise son business. Autrement dit il s’agit indirectement de dire au recruteur : « Je suis la personne qu’il te faut, car… ». Ceci ne s’improvise pas et demande un minimum de réflexion préalable.

Se préparer à l’entretien d’embauche

« How I meet your planet » souligne le fait que le candidat doit parler de toutes ses expériences qui peuvent avoir de l’importance pour le poste visé lors de l’entretien d’embauche : ces expériences figurent déjà sur le CV soit, mais il est important que le candidat les souligne à nouveau en indiquant en quoi consiste concrètement son quotidien professionnel (ou extra-professionnel) passé et/ou du moment et qu’il précise ce qui lui plaît dans les activités mentionnées, car les entreprises recherchent également des personnes qui se plairont en leur sein (ce qui leur permettra d’envisager une collaboration sur le long terme).

Afin de bien préparer son entretien d’embauche, il est important de connaître par cœur les arguments avancés dans le mail ou la lettre de candidature, ainsi que les composantes du CV soumis (sachant qu’on adaptera ce qui figure dans le CV en fonction du poste visé). Ceci permettra au postulant d’envisager les possibles questions auxquelles il pourra être confronté durant l’entretien et de s’y préparer. Il devra alors être capable de répondre aux questions posées en développant ses réponses à l’aide d’exemples vécus : rien de tel que l’authenticité pour prouver que ce qu’on avance a bel et bien existé !

Nous aurons spontanément tendance à bricoler notre CV en arrangeant quelque peu les dates lorsqu’elles ne se suivent pas nécessairement : ceci est à prohiber, d’abord parce que ça n’est pas absolument conforme à la réalité et donc presque mensonger et ensuite parce qu’une lacune dans un CV peut précisément augmenter l’authenticité de ce dernier et donc du candidat qui n’en paraîtra que plus humain. Il s’agit dans ce contexte de prouver au recruteur qu’on a appris quelque chose de ce trou dans son CV et qu’on en est devenu encore plus performant.

On n’oubliera pas non plus d’expliquer avec précision les différents points présents dans le CV à son recruteur en lui décrivant des exemples concrets. Toutes les compétences décrites doivent pouvoir être illustrées de manière précise par des exemples réellement vécus.

Le prochain point mis en avant par « How I meet your planet » est celui du PITCHING. « Pitcher » vient du verbe anglais to pitch et peut être traduit par lancer, jeter et dont le sens aujourd’hui a été élargi à présenter, mettre en valeur, promouvoir. Lors d’un entretien d’embauche on tentera de s’auto-pitcher, c-à-d qu’on cherchera le plus possible à se mettre en valeur, à se mettre en avant. « How I meet your planet » indique – avec raison – que La manière dont vous allez présenter votre parcours est tout aussi important que le contenu de vos expériences. Ils soulignent également le fait que le fait de pitcher s’apprend et s’entraîne : il existe pléthore d’entreprises qui proposent ce type de services – peut-être vaut-il la peine pour un chômeur de mettre tous les moins une partie de ses indemnités-chômage de côté (même si je suis consciente que ces dernières ne permettent pas de grands écarts, mais je pense qu’on peut toujours s’arranger) jusqu’à ce que le montant accumulé lui permette de payer ce type de coaching (et peut-être serait-il opportun que le  chômeur demandât à son conseiller ORP si son Office de Placement accepterait qu’il suivît ce type de coaching, cette initiative pouvant clairement faire partie d’un projet de réinsertion parfaitement crédible et aisément défendable par le demandeur d’emploi face à son conseiller en réinsertion et plus largement face à son ORP).

« (se) PITCHER » : savoir se mettre en valeur, se vendre.

« How I meet your planet » soulève ensuite l’importance pour un demandeur d’emploi de présenter un bon niveau de langage à son futur recruteur, bien que tous les postes ne requièrent pas nécessairement de compétences langagières, mais il est vrai qu’on fait bien meilleure impression en s’exprimant clairement. Le demandeur d’emploi doit aussi être capable de tenir une discussion fluide et d’amener des arguments lui permettant de se distinguer de ses concurrents potentiels face à un recruteur. Et là aussi, il existe des entreprises spécialisées dans ce type de coaching et certainement également des cours proposés à ce niveau-là par les ORP : Chômeurs, soyez proactifs, faites usage de vos droits et demandez ce qui vous revient !

Etre capable de présenter un bon niveau d’expression orale lors d’un entretien d’embauche.

Plus avant dans leur article « How I meet your planet » relève l’importance de ne pas se précipiter pour répondre aux questions d’un entretien d’embauche : il est vrai  qu’on est souvent un peu tendu lors d’un tel entretien, a fortiori lorsqu’il peut s’avérer crucial pour sortir du chômage. On a alors souvent peine à rester calme ce qui se ressent dans sa façon de s’exprimer. Là aussi on est face à quelque chose qui peut s’apprendre et se driller et pour laquelle des spécialistes peuvent vous coacher. Mais sans aller jusqu’à faire appel à ce type de coachs le demandeur d’emploi peut simplement s’exercer – même seul chez soi – à garder son calme et sa contenance, à analyser la qualité de sa présentation simplement en se plaçant devant un miroir et  également la qualité de sa manière de s’exprimer : de fait il s’avère très utile de parler devant un miroir (pas uniquement pour se préparer à un entretien d’embauche). Le point crucial étant ici véritablement de donner la meilleure impression de soi à son recruteur. Pour driller ce point-ci on peut aussi tout simplement s’exercer à s’exprimer clairement sur sa formation et son parcours face caméra et analyser le rendu vidéo sur lequel on continuera de travailler en demandant – pourquoi pas – l’avis de personnes qualifiées. On pourra alors se construire un véritable kit et mode d’emploi sur lequel travailler personnellement pour optimiser l’impression qu’on donnera en entretien d’embauche.

Donner la meilleure impression possible à son recruteur.

Comme « How I meet your planet » le relèvent dans leur article, si tous les points énoncés précédemment sont intellectuellement maîtrisés par le demandeur d’emploi, ce dernier ne devrait avoir aucune raison de ressentir du stress lors de son entretien : les compétences qu’il propose alors à son recruteur sont si nombreuses que tout devrait bien se passer. Le candidat doit donc absolument être détendu durant son entretien afin de favoriser le meilleur échange possible avec le recruteur. Différents moyens de concentration et de relaxation peuvent être mis à contribution en un tel cas, mais ceci n’est pas le sujet du présent article et je me garderai de développer ce point qui à lui seul pourrait faire le sujet d’un article complet.

Il est bien sûr également important pour le candidat de convaincre son recruteur que la perspective de pouvoir occuper le poste en question le motive et qu’il souhaite à tout prix contribuer au fonctionnement de l’entreprise : il doit donc connaître l’entreprise concernée et montrer à son recruteur qu’il sait vers où il s’avance, car plus le candidat en saura sur son éventuel futur environnement professionnel plus vite il sera fonctionnel au sein de ses collègue et de l’entreprise dans son ensemble.

Le dernier point soulevé par « How I meet your planet » est le fait que le candidat doit oser poser des questions durant son entretien d’embauche dont la conduite ne doit pas se concevoir à sens unique RECRUTEUR-CANDIDAT mais qu’il est à certains moments tout-à-fait possible (nécessaire ?) de renverser la vapeur en posant des questions sur l’entreprise, même lorsqu’on est postulant. Cela permettra de faire montre de l’intérêt qu’on porte au poste et à l’entreprise et toute réponse à ce type de question est susceptible de faciliter et d’accélérer l’intégration du candidat à l’entreprise, si tant est qu’il soit pris.

Un entretien d’embauche doit être un ECHANGE : osez vous exprimer et poser des questions à votre recruteur (-euse).

Je remercie « How I meet your planet » de m’avoir donné matière à compléter cette catégorie de mon propre blog et je ne peux que renvoyer mes lecteurs à leur excellent blog ainsi qu’à leur page Linkedin.

Je ne peux qu’encourager tous les chômeurs à mettre en pratique ces quelques tuyaux et de les combiner avec ceux que je propose moi-même dans cette section de mon propre blog : même si la mise en pratique point par point de ces propositions ne porte pas tout-de-suite ses fruits, ne perdez pas courage ! Tirez-en les leçons, prenez des notes personnelles sur ce qui ne se serait peut-être pas bien passé en entretien et travaillez à améliorer ces points-ci quitte à vous faire aider et/ou coacher par des personnes spécialisées en la matière, comme déjà souligné plus haut. La persévérance finit toujours par payer, ne l’oubliez pas et osez vous remettre en question et recommencer autant de fois qu’il le faudra jusqu’à ce que vous atteigniez vos objectifs.

Merci de m’avoir lue et plein succès à vous !

Isabelle